Une photo de la cour d'immeuble cité-jardins des Grésillons à Asnières sur Seine

Patrimoine social

Lotissement des chemins de fer de l’État

 

Centre médico-psycho-pédagogique
26 rue des Champs

Bains-douches construits en 1926 par les architectes Lablande et Huberson transformés aujourd’hui en centre médico-psycho-pédagogique. Cet établissement comprend 20 cabines de douche et 4 cabines de bain, des murs en briques avec linteaux et fronton en pierre et un étage pour le logement du gardien.

 

HBM de l’OPHLM de la Ville d’Asnières
3 rue du Capitaine Bossard

Créé en 1922, l’Office public d’habitations à bon marché de la Ville d’Asnières initie la construction de ce groupe de 108 logements, achevé en 1932 par les architectes municipaux Chevallier et Launay.

 

Cité des Grésillons – square François Fabié
98-106 avenue des Grésillons

Le Conseil municipal de Paris décide en décembre 1930 la construction de la cité des Grésillons, dans le programme de construction « d’habitations à bon marché », sur les anciens champs d’épandage de la Ville de Paris. Cette cité jardin, composée d’immeubles en briques rouges, séparés par des espaces verts, propose 750 logements.

 

Immeuble en briques de Dizy
Rue Henri Martin – 49 rue Max de Nansouty – 32 rue Paul Bert

Cité construite en trois tranches de 1929 à 1932 par l’architecte Charles Abella (attribution par source) pour la société immobilière des chemins de fer de l’État. Elle est communément appelée « tas de briques ». La première tranche comportait 110 logements.

 

 

L’institut départemental Gustave Baguer

Tout au long de sa vie, Gustave Baguer, assisté de sa femme, tous deux instituteurs, déploiera une activité intense pour perfectionner l’enseignement simultané des « sourds-muets et des entendants parlants ».

 

35 rue de Nanterre

En 1863, Charles Henri Berchoud fonde ici un établissement d’instruction primaire qui fonctionne jusqu’à ce qu’en 1893 le Conseil départemental s’en rende acquéreur. Enrichie d’un parc et de domaines voisins, la propriété devient en 1894 un institut d’enseignement spécialisé à l’usage des enfants sourds-muets. 

En raison de l’augmentation constante du nombre d’élèves, les bâtiments s’agrandissent entre 1901 et 1906 d’après des plans des architectes Ulmann et Tournaire. Une nouvelle campagne d’extension a lieu à la fin des années vingt. Dans les caves de l’établissement, on inaugure en 1938, un poste de secours destiné aux futures victimes de bombardements. L’Institut a été démoli et reconstruit en 2006 à la même adresse, sur un tiers de la parcelle initiale, comme établissement médico-social.

Buste de Gustave Baguer – 1920

Ce buste, érigé dans la cour de l’établissement en 1920, rend hommage à Gustave Baguer, qui en fut le directeur entre 1894 et sa mort survenue en 1919. L’enseignement spécialisé dispensé aux jeunes sourds-muets se poursuit de nos jours.